samedi 9 mars 2013

1ère chronique: J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré), Adam Selzer

Bon, je me lance pour ma première critique (si on peut appeler ça comme ça) de livre. Je viens donc de finir J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) d'Adam Selzer. Pour commencer, voici le résumé :

"Je suis là, devant la scène, il chante d'une voit rauque une chanson que j'adore. Il est pâle, timide, sublime dans ses vêtements noirs. Je craque complêtement.
Je suis amoureuse... Le seul problème, c'est qu'il sent un tout petit peu le formol. Et que c'est un zombie"


Le contexte en une phrase : Les vampires et les loup-garous ont fait leur coming-out pour dénoncer une chaîne de magasins qui réussite les morts pour les exploiter.

Mon avis sur ce livre : 

Un petit roman rapide et facile à lire. Dès les premières phrases, le personnage est planté, Algonquin, la narratrice, est une jeune-fille qui sait ce qu'elle veut : finir le lycée, passer son bac et quitter Cornesville pour la fac de Seattle. Elle est déterminée et rien, surtout pas les garçons (et encore moins les vampires), ne pourrait la faire changer d'avis. Du moins, c'est ce que l'on croit. 
Il m'est un peu difficile de croire qu'en une soirée, cette détermination s'évapore suite à sa rencontre avec Doug, un zombie. En effet, après les répliques cyniques et ironiques de la part de Alley (Algonquin) envers les garçons (morts ou vivants), les pimbêches prêtent à tout pour sortir avec les vampires, ou encore la nouvelle mode gothique qu'ont adopté la majorité des jeunes depuis le début de "l'ère post-humaine", on a du mal à croire que notre Reine des glace fonde pour un mort au point de devenir presque nunuche et d'envisager (au bout d'à peine une semaine) une transformation en zombie. A mon humble avis, il est dommage que le personnage ne soit pas plus "contrarié" de tomber amoureuse, ce que, personnellement, j'aurais attendu d'un personnage comme celui d'Algonquin (refus d'accepter les sentiments, accentuations de l'aspect "méchant" et sarcastique du personnage, surtout envers Doug, et tout le toutim ...) .
La fin du roman quant a elle, est magnifique. Bien que triste, elle donne une belle leçon de vie, "Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort". Ainsi, Alley gardera toujours en elle la force que Doug lui a apportée, il laisse une trace indélébile dans sa vie, il est son premier amour, celui qui lui a donné la force de vivre.
Pour conclure, le début et la fin du roman sont divertissants  à souhait. Malgré le côté "cul cul la praline" que prend parfois le roman, cette lecture restera un petit moment de voyage pour moi. J'aurai même aimé que cela dure un peu plus longtemps ...
Ce livre peut se lire en 2 jours. Je le conseil en lecture intermédiaire, si vous voulez faire une pause dans un gros pavés, cette jolie petite histoire d'amour vous aérera la tête.



Si vous avez lu ce livre, quand avez-vous pensé ?
Bon Voyage à tous

Marie.